Mesdames, Messieurs, chers amis du fair-play,
Découvrez ci-dessous la Communiqué de Presse du CFFP concernant la décision du Conseil d'État sur le port pendant les matchs de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale
Le sport fait l'objet depuis quelques temps d'une augmentation de pressions communautaristes non conformes aux principes républicains et qui mettent le mouvement sportif et ses dirigeants dans des situations délicates avec des prises de position difficiles.
Comme l'a rappelé encore récemment le " Conseil des Sages de la laïcité ", les fédérations sportives disposent de la possibilité d'interdire dans leurs règlements les signes ostentatoires religieux au nom de l'égalité entre les femmes et les hommes, du bon climat des rencontres et de la prévention des tensions.
Nous attendions avec beaucoup d'intérêt la décision du Conseil d'État à la suite de la saisine de
" l'Association Alliance citoyenne et autres Ligue des droits de l'homme " visant à annuler pour excès de pouvoir la décision de la FFF d'interdire le port de tout signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale lors de compétitions ou manifestations qu'elle organise.
Le Conseil d'État a considéré que les fédérations sportives disposaient au travers du Code du Sport et au titre de la délégation de mission de service public conférée par le/la ministre chargé(e) des sports, du droit de prendre toutes dispositions pour assurer le bon déroulement des compétitions dont elles ont la charge, et en l'occurrence de prévenir tout affrontement ou confrontation sans lien avec le sport en interdisant le port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance religieuse.
Le Conseil d'État a donc tout naturellement rejeté les requêtes de " l'Alliance citoyenne et autres de la Ligue des droits de l'homme ".
Jean-Pierre MOUGIN, président du Comité Français du Fair Play pour un sport sans violence : " Je salue cette décision importante qui, au-delà de la FFF, devrait satisfaire l'ensemble du mouvement sportif et permettre de retrouver la sérénité nécessaire à l'organisation de compétitions respectant les valeurs du sport. Les fédérations pourront dorénavant s'appuyer sur cette décision ".